EXIGEONS DES EXCUSES POUR SEVRAN
Qui va payer les dégâts des dernières émeutes de Vitry, de Mulhouse et
d'ailleurs ? Au début de l'été dernier, Sevran a connu une situation semblable
dont les conséquences ont été minimisées par les médias qui occultent
volontairement les milliers d'incivilités hebdomadaires commises dans l'
Hexagone.
Dans tous les cas, les contribuables que nous sommes, devront assumer les
réparations. A l'origine, ces actes de " vandalisme ", qui peuvent s'assimiler,
désormais, à des actes de guerre déclarée contre notre nation et ses
institutions, auraient eu pour origine, le démantèlement d'un réseau de
trafiquants de drogue. Quoi de plus banal dans nos banlieues laissées à
l'abandon par un Etat laxiste qui achète lâchement la paix sociale à coups de
milliards. Des témoins affirment qu'à cette occasion, des tirs d'armes à feu
partaient des toits de certains immeubles et que les " forces de l'ordre " sont
restées l'arme au pied plusieurs jours en attendant que l'émeute s'éteigne
d'elle-même, ne recevant comme consigne que la protection du centre commercial
Beausevran, véritable " veau d'or " de nos quartiers nord, intérêts économiques
obligent.
Quels autres pays que la France et certains Etats laxistes d'Europe occidentale,
accepteraient cet état de fait ? Nos derniers gouvernements se contentent,
depuis 30 ans, d'essayer de canaliser cette violence de plus en plus banale en
acceptant, pour la police, des pertes qui déclencheraient de nouvelles émeutes,
si elles affectaient les " jeunes " de nos cités. Ils sont ainsi entrés dans le
jeu des réseaux mafieux qui tentent de contrôler nos banlieues, bientôt nos
villes et, pourquoi pas, nos campagnes. C'est ainsi que commencent les ghettos
dans ces cités inhumaines nées, dans les années 60-70, des esprits naïfs et
dérangés d'architectes staliniens pour qui l'habitat collectif devait, par le
mélange social puis ethnique, apporter l'harmonie dans notre société. Une fois
de plus, notre ville a été victime de leur échec et nous devons exiger des
excuses publiques de leur part. Certains quartiers de Sevran sont ainsi devenus
invivables et sont dépréciés. La résistance que nous devons y poursuivre est de
plus en plus difficile. Nos gouvernants et nos magistrats s'en moquent, regardez
où ils vivent !
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