REJOINS LE
Comité de Liaison
du Mémorial de l'Honneur Français
15, rue Dantan
92210 SAINT-CLOUD
Tél : 01 41 12 50 00
ÉDITORIAL DU PRÉSIDENT
Amis Combattants,
Vous le savez, nous avons tout fait pour supprimer dans nos action le mot ancien pour ne garder que le magnifique titre de COMBATTANT. Depuis des décennies nous essayons de conserver la foi et l'honneur en souvenir de tous ceux qui sont tombés pour la France.
Nous avons supporté beaucoup d'insultes, et beaucoup d'injustices. Mais aujourd'hui, la coupe est pleine. Les gouvernants socialistes de notre pays se conduisent aujourd'hui comme les porteurs de valises qu'ils étaient hier. Lionel Jospin n'est intéressé que par les quelques individus qui ont trahi notre armée. Jacques Chirac a fait remettre, voici quelques mois, la Carte du Combattant aux anciens des Brigades Internationales en Espagne... carte qu'ils auraient du posséder s'ils avaient normalement fait la guerre de 39.40. Où étaient donc ces messieurs ?
Aujourd'hui, toujours en campagne électorale, n'ayant l'oeil fixé que sur les sondages, le Président de la République, pourtant ancien d'Algérie, ne dit rien ! ne fait rien ! et laisse insulter ses anciens compagnons d'armes.
Lors du dîner annuel du CRIF (Conseil Représentatif des Institutions Juives de France), Lionel Jospin a déclaré que la France doit continuer à "faire oeuvre de mémoire" par la reconnaissance de la torture commise par les militaire français durant la guerre d'Algérie ! Les commentateurs n'ont pas noté ce qu'il pouvait y avoir d'insultant dans ce propos devant le CRIF qui défend inconditionnellement Israël. Car en Israël, non seulement la torture est effectivement pratiquée par l'armée et la police mais son droit a été établi constitutionnellement ! Or si l'armée française en Algérie dut, sur les ordres de gouvernants socialistes (Guy Mollet, François Mitterrand, Robert Lacoste, etc...) pratiquer parfois des interrogatoires 'musclés", ce fut pour faire face à une violence terroriste dont ne venait pas à bout les polices. La bataille d'Alger, menée par les paras de Massu et bien d'autres unités, visait à anéantir un terrorisme des groupes palestiniens en Israël.
Si le travail de mémoire doit être fait, il le sera donc, d'abord sur les responsabilités des gouvernements socialistes de cette époque. Mais il ne faudra rien occulter de la mémoire :
mémoire des meurtres, viols, égorgements, tortures bestiales, dépeçage de personnes vivantes, anéantissement de villages, hommes et enfants, commis par les tueurs du FLN,
mémoire du génocide des harkis et de leurs familles : cent cinquante mille victimes assassiné dans des conditions de cruauté et de sadisme généralisé, dans l'indifférence des autorités françaises qui exigèrent que nos unités restent cantonnées dans leurs quartiers, et ce, après avoir rapatrié au plus vite les meilleurs éléments.
mémoire des pieds-noirs massacrés dans les abattoirs d'Oran et des femmes enlevées par centaines vers les lieux de plaisir de la soldatesque FLN.
mémoire des tueries par des unités de "l'armée française à Alger le 26 mars 1962 et à Oran en juillet 1962 sous les ordres d'officiers tels que le sinistre Général Katz, envers nos compatriotes d'Algérie, véritables actions de guerre allant de l'emploi d'armes lourdes contre certains quartiers "européens" jusqu'au mitraillage des immeubles de Bab El-Oued par des chasseurs bombardier à cocardes tricolores...
mémoire de l'action des traîtres terroristes : les misérables "portes" du FNL qui, dès 1958, transportèrent plus de 400 millions de francs par mois représentant les sommes collectées en France métropolitaine par les tueurs du FLN, argent servant à acheter les armes et les munitions qui tuaient nos soldats.
mémoire et actualité d'une Algérie livrée depuis trente ans aux règlements de compte entre FLN au pouvoir et islamistes. Algérie où l'on continue à égorger, violer, éventrer, torturer par milliers sans jamais épargner les femmes, les enfants et les vieillards,
mémoire, aussi et par dessus tout, du communisme qui a bien sûr soutenu le FLN mais dont la fresque sans fin des dizaines de millions de victimes anéanties dans l'horreur des totalitarismes et des terrorismes, doit être établie et dont le procès international sera un jour mené.
Lionel Jospin y sera nul doute convoqué comme témoin.
Les anciens d'Algérie du Cercle National des Combattants ne sont pas des "revanchards", ils ne réclament que deux choses :
la première, c'est que la vérité sur la fin de la guerre soit dite et cette vérité est que l'armée française a gagné la guerre d'Algérie ;
la deuxièmes, c'est que la réalité de cette guerre soit affirmée, à savoir que le FLN, c'est à dire les amis des porteurs de valises, a tué, égorgé, coupé en morceaux, pendu des dizaines de milliers de musulmans fidèles et surtout des anciens combattants musulmans.
Que leur entreprise sur la population algérienne n'a été que le fait de la terreur, et qu'ensuite ils ont froidement assassiné 150 000 harkis.
Nous, combattants d'Algérie, nous n'avons fait, que notre devoir de soldats d'une armée régulière envoyés au combat par un gouvernement régulier et démocratiquement élu, et ce, dans l'honneur et la dignité.
Nous n'avons à demander pardon à personne.
Mais nous exigeons une fois pour toutes que nos morts ne soient pas à nouveau trahis, y compris par ceux qui étaient leurs chefs.
Alors, amis Combattants, l'heure est venue
de redresser la tête.
Les amis des porteurs de valises ont poursuivi, comme des malades, leur combat pour que les "événements d'Algérie" soient considérés comme un guerre... c'est fait !
La loi du 18 octobre 1999 substitue à l'expression "opérations effectuées en Afrique du Nord" celle de "guerre d'Algérie".
Eh bien, nous allons battre de façon à ce que ceux qui ont trahi notre armée au combat et financé l'ennemi, soient poursuivis pour... TRAHISON EN TEMPS DE GUERRE !
Dès le 1er janvier 2001 nous entrons en campagne. Pour cela nous nous unirons avec tous les mouvements et cercles amis... dans le cadre du Comité de liaison du MÉMORIAL DE L'HONNEUR FRANÇAIS, que je dirige avec Bernard Antony, Président de Chrétienté Solidarité.
Amis et camarades, retrouvez vos vingt ans... DEBOUT ! pour que les traîtres rendent gorge et que la reconnaissance de la PATRIE et les HONNEURS ne soient réservé qu' 'à ceux qui ont fait leur devoir, et servi la FRANCE.
Roger Holeindre