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rticle extrait du numéro hors série de National Hebdo CP 63066



La citation du général Gouraud

    Roger Holeindre n'a pas de leçons à recevoir en matière d'éducation des jeunes, surtout de la part d'un ministre communiste. Il n'a pas non plus de leçons à recevoir en matière de non-discrimination, surtout de la part de ceux qui pratiquent la plus haineuse discrimination politique et religieuse. En témoigne de façon éloquente ce "Témoignage de satisfaction à l'ordre du régiment" accordé par le général Gouraud, commandant la région territoriale et le corps d'armée de Constantine, le 28 novembre 1960, "à Holeindre Roger, démobilisé en Algérie, après avoir participé de 1948 à 1956 à la campagne d'Indochine dans les rangs du 5e et 7e bataillon de Parachutistes coloniaux, puis en 1956 et 1957 aux opérations de maintien de l'ordre en Algérie avec le commando du 8e régiment de Parachutistes coloniaux, titulaire de la Médaille militaire, de la Croix des TOE avec 3 citations et la croix de la Valeur militaire avec 2 citations".

    "Depuis sa démobilisation à Tebessa en 1957 et malgré ses occupations civiles, s'est attaché au problème de l'éducation de la jeunesse de cette région déshéritée. Est le promoteur et l'animateur du mouvement "Jeunesses françaises de Tebessa" qu'il a crée en septembre 1958 et dont il assume la direction. A réussi à grouper au sein de ce mouvement plus de 150 jeunes de toutes confessions dont 90 % de musulmans. Animé d'une foi ardente, ne ménageant pas son temps, sa peine et même ses deniers, a obtenu à la tête de son groupement des résultats remarquables. A réussi en particulier à conduire durant un mois en 1959 et en 1960, dans le sud-ouest de la métropole, 70 de ses jeunes dont la tenue et la discipline ont soulevé l'étonnement et l'enthousiasme des métropolitains. Ardent défenseur de la présence française en Algérie, est un exemple de ténacité et de dynamisme dont la droiture et la pureté d'idéal savent provoquer et entretenir l'adhésion des masses populaires musulmanes."


LE DÉSARMEMENT PROGRAMMÉ DE LA FRANCE

    De loi de programmation en loi de programmation, la France désarme. Votée en 1996, la dernière loi de programmation 1997-2001 a remplacé celle de 1994-1999 restée lettre morte. Elle se traduit par une diminution considérable des crédits, des effectifs et des matériels : diminution des crédits de 10 %, des effectifs de l'armée de terre de 30 %, du nombre d'avions et de bateaux de 20 %.

    Mais surtout, cette loi oublie une des missions principales des armées, la défense du territoire, pour ne plus considérée que les actions extérieurs. Et même là, du fait de leur faiblesse, nos forces armées ne pourront plus agir seules mais seulement comme forces supplétives des Américains.

    Sans défense opérationnelle du territoire, la France n'assure plus sa sécurité. Sans capacité autonome d'intervention extérieure, elle ne peut plus avoir de politique étrangère indépendante.

LA DÉFENSE EST EN ALERTE ROUGE

 

Une marine sans bateaux
Une aviation clouée au sol par manque de crédits d'entraînement
Une armée de terre réduite d'un tiers
Des arsenaux sans plans de charge

            Mais qui s'en soucie ?

- Le Gouvernement ? Empêtré dans ses inextricables difficultés économiques et sociales dues à Maastricht, la Défense n'est pas sa priorité.

- Le Parlement ? Il a perdu depuis longtemps toute influence sur la marche des affaires.

- Les Médias ? Ils ne s'intéressent à la Défense qu'au regard de ses implications sociales : licenciements dans les arsenaux, abandons des garnisons dans les villes.

- Alors vous, les anciens combattants, serez-vous les dernier à vous préoccuper de la sécurité de notre pays ?

Non, vous devez crier partout votre angoisse et votre indignation. Vous devez la faire partager par nos compatriotes.

Montrez-leur l'état inquiétant de nos forces armées.

Désignez les responsables.

Et proposez le dernier recours : le projet de Jean-Marie Le Pen et du Front National.

QUI SONT LES RESPONSABLES ?

    Depuis des lustres, la gauche s'est détournée de la Défense en refusant de voter les budgets militaires. Arrivée au pouvoir, elle a accéléré le mouvement : Jospin a amputé de 8 milliards le budget de la Défense de 1997 à peine voté.

    La droite n'a pas fait mieux. En décidant, de façon démagogique, la professionnalisation à marches forcées sans l'accompagner des crédits nécessaires, elle a placé la Défense devant devant des impossibilités. Le chef d'état-major de l'armée de terre l'a clairement dit à la Commission de Défense de l'Assemblée : partout dans les armées, l'inquiétude gagne et le moral baisse.

    Une fois de plus, les hommes politiques ont montré leur dédain des problèmes de Défense. Ils ont considéré l'Armée comme une réserve de crédit où l'on puisse pour boucher les trous des autres budgets.

    Quand la France donne 300 milliards aux immigrés, elle n'a plus que 177 milliards pour assurer sa sécurité.